Colloques 2012

Jeu, argent et droit

A la Grand’ Chambre de la Cour de cassation

Le 13 décembre 2012

Actes du colloque publiés en 2013

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Réputé inutile et dangereux, le jeu d’argent suscite la méfiance du droit. En présence de hasard, le joueur ne peut qu’espérer : il n’a aucune mainmise sur l’issue du jeu. Le jeu à l’issue incontrôlable serait sans doute inoffensif s’il n’était pas associé à la perspective du gain d’une forte somme d’argent qui expose le joueur au double risque de l’addiction et de la ruine. Aux yeux du législateur, ce n’est pas tant le support du jeu qui importe que ses enjeux : le hasard et l’argent. Le jeu d’argent n’est pas né sur Internet. Mais le support numérique a soudainement rendu accessible à tous – joueurs et non joueurs – les pratiques jusque là cantonnées aux tables des casinos. Dès lors que le jeu d’argent entre dans les foyers, le législateur y attache des enjeux liés à l’ordre public social, notamment en matière de protection de la santé et des mineurs. Pour comprendre comment et pourquoi le droit s’est emparé de cette question, la présente manifestation se veut pluridisciplinaire et réunit des universitaires, des avocats, des médecins et des professionnels des autorités de régulation.

La maladie d’Alzheimer et le droit

A l’Auditorium de l’hôpital européen Georges Pompidou

Coorganisé avec l’Espace national de Réflexion Éthique sur la Maladie d’Alzheimer (EREMA) et  avait pour vocation de réunir des universitaires, des praticiens du droit ainsi que des médecins et des spécialistes de la maladie.

Le 28 novembre 2012

Actes du colloque publiés en 2014

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La maladie d’Alzheimer, qui provoque une accélération du vieillissement, touche environ 800 000 personnes en France. Cette affection, que l’on sait diagnostiquer, mais pour laquelle peu de traitements existent, fait l’objet de toute l’attention des pouvoirs publics. Le plan Alzheimer a été lancé en 2008 par le président de la République, dans l’objectif d’une meilleure compréhension et, par là, d’une meilleure prise en charge de cette maladie. La question de l’amélioration de la situation des malades se pose en termes d’éthique, de soins médicaux, de dispositions sociales, mais aussi de droit. Le droit positif susceptible de s’appliquer aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer est composé de différents textes : la loi du 4 mars 2002 relative au droit des malades et à la qualité du système de santé, la loi du 22 avril 2005 sur la fin de vie et la loi du 5 mars 2007 portant réforme de la protection juridique des majeurs. Ces textes, qui marquent un progrès remarquable dans la prise en charge de la personne malade, ne sont pas pour autant nécessairement adaptés aux situations que génère la maladie d’Alzheimer. Cette pathologie pose en effet un ensemble de problèmes spécifiques : nombre croissant de personnes atteintes, caractère parfois précoce de la maladie, évolution de la maladie très variable d’une personne à l’autre, maladie caractérisée par la détérioration progressive des capacités intellectuelles et l’alternance entre phases de lucidité et phases de démence… Ainsi, un champ de recherche très important s’ouvre, notamment quant aux modes de protection juridique des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et de leurs biens. Il revient au juriste de déterminer si le dispositif de protection des personnes majeures, en son état actuel, doit céder le pas à un dispositif spécifique ou s’il suffit à assurer les objectifs précités, probablement au prix de quelques modifications. Quelle que soit la solution retenue, elle doit s’appuyer sur la philosophie générale de la loi de 2007 qui souhaitait laisser le plus d’autonomie possible au malade. Il faut nécessairement concilier ici deux impératifs : efficacité de la protection et respect de la dignité de la personne.

Droits de l’homme en Asie et en Europe

A l’auditorium du Conseil Supérieur du Notariat, coorganisé avec l’Université de Nagoya au Japon

Le 22 mars 2012

Programme

 

La franchise : Questions sensibles

A la Grand’ Chambre de la Cour de cassation, coorganisé avec la Cour de cassation et la Fédération française de la Franchise.

Le 27 janvier 2012

Programme

Actes du colloque publiés en 2012

IRDA