Publications 2006/2007

Quel code de commerce pour demain ?

Actes du colloque organisé au Sénat le 30 mars 2007 dans le cadre du bicentenaire du Code de commerce .

Publiés aux éditions LEXISNEXIS, collection Actes et Colloques, 2007.

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2007 est l’occasion de commémorer les 200 ans du Code de commerce. Dés 1807, ce code a fait l’objet de nombreuses critiques en raison de l’absence d’innovation de son contenu largement inspiré des ordonnances de Colbert et soumis à la prédominance du Code civil. Ses régles se sont révélées parfaitement inadaptées lors des bouleversements entraînés par la révolution industrielle, et le déclin entamé au XIXe siècle s’est poursuivi tout au long du XXe siècle. Quelques années après la nouvelle codification très controversée en 2000, il est possible de s’interroger sur l’opportunité de l’existence d’un code de commerce, sur son contenu, ainsi que sur ses rapports avec les autres sources normatives nationales et internationales en général, et les autres codes en particulier. L’acuité de ces questions s’est renforcée avec la multiplication récente des codes et l’émergence d’une distinction entre certains qualifiés de suiveurs et les autres de pilotes. Sous l’interrogation”Quel Code de commerce pour demain?”, les auteurs de cet ouvrage collectif envisagent l’évolution des normes et le contenu des règles commerciales. Plusieurs études mettent aussi en valeur l’influence du Code de commerce français sur les droits étrangers appartenant au système romano-germanique, relevant de la Common law, ainsi que sur le droit applicable aujourd’hui dans les pays d’Afrique francophone. Au-delà de ces interrogations, c’est une réflexion de fond sur le contenu et l’autonomie de la commercialitée qui est menée.

L’identité génétique de la personne : entre transparence et opacité

Actes du colloque organisé à la Grand chambre de la Cour de cassation le 30 novembre 2006.
Publiés aux éditions Dalloz, collection Thèmes et commentaires, 2007

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Les auteurs de cet ouvrage ont pour objectif commun de permettre un panorama de l’état du droit privé relativement à la question de la transparence des origines génétiques de la personne, notamment des connaissancesqu’elle peut avoir de ses origines. Les articles se suivent dans l’ordre chronologique de la vie d’une personne, de sa conception jusqu’à son décès, en s’arrêtant sur les moments où ses origines génétiques peuvent influer sur certains aspects de son existence: son état civil, sa filiation, son mariage ou sa santé. De cette façon, la cohérence ou l’incohérence du droit français sur la condition juridique des personnes face à la question de leurs origines génétiques sont mises en relief.

Forum for international scholars accomodating differences

Actes du colloque organisé à Woodstock, Vermont, U.S.A., 8-10 septembre 2005Publiés dans la Vermont Law Review, vol. 30, spring 2006.

Plusieurs membres du laboratoire ont fait une intervention dans le cadre de cette manifestation.

 

Personnality workshop

Actes du colloque organisé les 3 et 4 mars 2006 par le AHRC Research Centre for Studies in Intellectual Property and Technology Law, School of Law, University of Edinburgh

Publié sur le site http://www.law.ed.ac.uk/ahrb

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Plusieurs chercheurs du laboratoire ont participé à une étude comparative de la protection de la vie privée dans plusieurs pays en collaboration avec le Centre in Intellectual Property and Technology de l’université d’Edimbourg en Ecosse sur le thème de la protection de la vie privée. Ce projet qui regroupe des participants anglais, écossais, français, espagnols, italiens, allemands, hollandais, russes, nigérians, argentins, canadiens. Le laboratoire a été invité à apporter des éléments de comparaison de droit français en ces domaines délicats et à expliquer les fondements juridiques des solutions retenues par le Code civil et les lois récentes relatives à la protection des données personnelles. Cette recherche s’inscrit dans le prolongement des travaux entrepris depuis quelques années par l’IRDA sur les questions juridiques relatives à l’image.

Différenciation et indifférenciation des personnes dans le code civil

Actes du colloque organisé dans le cadre du bicentenaire du Code civil le 15 décembre 2004 à la Grand’ Chambre de la Cour de cassation.

Publiés aux Éditions Economica, collection Études juridiques, 2006.

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Enfant de la Révolution, le Code civil répugne à l’idée de catégories de personnes : rompant avec l’ordre ancien, l’ambition de ce monument législatif était de doter la France d’une véritable constitution civile nouvelle, faite de règles, s’appliquant uniformément à tous, sans distinctions. Mais la réalité est diverse et le droit, qui l’organise en nommant les choses qui la composent pour appliquer chacune le régime le plus approprié, eut, dés l’origine du Code, à composer avec cette diversité : l’homme et la femme, l’enfant et l’adulte, sont autant de catégories, sociales ou naturelles, dont le droit fait des catégories juridiques, montrant ainsi l’impossibilité d’une indifférenciation complète des personnes. Recueillant la critique faite au long du XIXème siècle d’une conception purement formelle de l’égalité, des mécanismes correcteurs tendirent par la suite à assurer aux personnes en situation de faiblesse – le travailleur, le consommateur – une égalité réelle, par des techniques de protection qui ne pouvaient manquer d’avoir des répercussions sur la conception de la personne en droit privé. Ces personnes en vinrent-elles ainsi à constituer, par l’effet de cette sollicitude, une catégorie différenciée des autres ? C’est là une des questions abordées à l’occasion de l’hommage rendu par l’Institut de Recherche en Droit des Affaires de l’Université Paris 13 au Code Napoléon. Sur quoi fonder les catégories de personnes ? Si certaines catégories ancrées dans la réalité biologique eurent logtemps le parfum de l’évidence – l’homme et la femme, l’enfant et l’adulte -, l’époque contemporaine n’invite t-elle pas à poser l’hypothèse de leur volatilité ? L’héritier ou l’étranger sont-ils des catégories de personnes et les acteurs de la vie économique – le travailleur, le consommateur, l’associé – ne devraient-ils pas eux aussi être considérés comme constituant autant de catégories ? L’opération de catégorisation est-elle en elle-même neutre et en quoi diffère-t-elle d’autres notions, comme la distinction ou la discrimination ? La richesse et la variété de ces interrogations montrent que la réflexion sur les modes de conceptualisation employés par les juristes devait, à l’occasion du bicentenaire du Code civil, porter sur les personnes elles-mêmes, en dépit de ce qu’une conception unitaire de la notion, héritière de la déclaration de 1789, pourrait laisser croire. A l’aube du XXième siècle, un bilan prospectif s’imposait de cette notion, entre la personne fragmentée en ses identités multiples et l’être humain éternellement le même le même derrière ses caractéristiques sociales ou personnelles.
IRDA